Dans la moiteur étouffante du matin, les premières pirogues glissaient sur les ponts de Makoko comme des ancetres silencieux. Le quartier, suspendu entre oeil et lagune, vibrait d’une énergie dense et souterraine. Abeni, elle, restait ferme par-dessous sa toile, les yeux rivés sur sa pipe. Chaque matin, avant que les https://louisvfkoq.wikiworldstock.com/1365106/l_ombre_chargés